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Event report | Publication

Vers des services de mobilité écologiques, intelligents et abordables dans les villes et les communautés — 2e atelier B2G sur le partage des données

Une mobilité verte, intelligente et abordable est une ambition de nombreuses villes européennes. Il s’agissait là du deuxième volet d’une série de 5 ateliers sur le partage de données entre les entreprises et les administrations publiques (B2G) dans les villes. Barcelone, Lisbonne et Pilsen ont partagé et discuté de leur expérience avec plus de 40 villes européennes.

Outline of a connected city

Jackie Niam - iStock

Une mobilité verte, intelligente et abordable est une ambition de nombreuses villes européennes. Le deuxième d’une série de 5 ateliers sur le partage de données entre les entreprises et les administrations publiques (B2G) dans les villes était axé précisément sur les cas d’utilisation de la mobilité. L’atelier a eu lieu le 19mai et a commencé par le partage de leurs cas d’utilisation entre Barcelone, Lisbonne et Pilsen. Il s’ensuitune discussion fructueuse et ouverte entre pairs sur le sujet, avec la participation de plus de 40 représentants des villes et de plusieurs représentants de la Commission européenne. Federica Bordelot, d’Eurocities, anime l’atelier.

 Barcelone a été la première ville à partager des cas d’utilisation de données commerciales:

  • Alimenter un système d’aide au conducteur qui contribue à prévenir les collisions avec les piétons et les cyclistes
  • Mieux coordonner les travaux routiers des entreprises de services d’utilité publique
  • Pour le partage de la mobilité, où différentes entreprises de vélos et de motocycles partagent leurs données, ce qui permet à la ville de contrôler et de surveiller les flottes

 

Lisbonne a présenté des cas concernant l’utilisation des données:

  • Pour la transparence des travaux routiers urbains, par l’intermédiaire d’une plateforme qui utilise des informations cartographiques pour aider à analyser et à gérer les travaux routiers (afin d’harmoniser et d’éviter les grands embouteillages)
  • En ce qui concerne la micromobilité, les vélos et les scooters, avec le développement d’une plateforme qui rassemble les données de nombreux opérateurs afin de surveiller l’utilisation, les itinéraires et le stationnement.
  • Pour la sécurité routière: analyser toutes les données de la police nationale afin de mieux comprendre les causes des accidents.

 

Pilsen a partagé des cas concernant l’utilisation des données:

  • Depuis la mobilité, les capteurs de circulation, pour comprendre le trafic dans la ville et l’utiliser pour la modélisation et la planification des infrastructures.
  • Pour l’analyse des visiteurs d’événements, en obtenant des données auprès de l’opérateur de télécommunications, afin de voir d’où viennent les personnes et de les comparer à d’autres périodes de l’année.
  • Pour obtenir des informations sur la densité du trafic, en utilisant les données collectées par les caméras CCV de ville avec module de données intelligent
  • Cartographier le trafic urbain et l’utilisation des pistes cyclables à l’aide de données provenant des entreprises de partage de vélos.

 

 Une discussion dynamique s’ensuit, au cours de laquelle certains des points soulevés sont les suivants:

  • Bien que les villes aient des objectifs différents, il semble y avoir un ensemble commun de données qui seront utiles à toutes les villes (kit de données de survie). Il serait très logique que les villes puissent mener conjointement des négociations avec les entreprises afin d’obtenir de meilleures conditions. Si l’accès aux données BigTech est nécessaire, les données doivent leur être fournies dans un format convivial et agrégé, de sorte qu’elles favorisent souvent les points d’accès nationaux, voire européens.
  • Les exemples présentés suggèrent que l’accès aux données commerciales est souvent le résultat d’un marché, d’un accord d’achat ou d’une obligation légale, d’un accord de licence et est moins le résultat de l’altruisme en matière de données, d’accords de coopération gagnant-gagnant ou de PPP. Ces questions pourraient faire l’objet d’un examen plus approfondi. Voir l’atelier 1 pour de plus amples informations.
  • Il serait également intéressant de voir comment les données issues de la mobilité peuvent être combinées avec des données provenant d’autres domaines et s’il existe des exemples de partage de données B2G.
  • L’accès aux données n’est pas seulement une question de coût, mais aussi de capacité.

 

Le prochain atelier aura lieu le 9juin, de 10 heures à 11 h 30 HEC, et sera axé sur le partage de données B2G dans les cas de consommation d’énergie.

Projet d’ordre du jour

Accueil et introduction par Federica Bordelot, modératrice, conseillère politique, Eurocities

Stimuler l’énergie intelligente dans les villes et les communautés: enseignements tirés du partage de données sur l’énergie B2G

  • Cas d’utilisation d’Helsinki par Timo Ruohomäki, directeur de l’internet des objets et des données, Forum Virium Helsinki
  • Cas d’utilisation de Rennes par Marion Glatron, directrice des villes intelligentes et de l’innovation, Rennes Metropole
  • Cas d’utilisation de Milan par Roberto Nocerino, gestionnaire de projet, municipalité de Milan

 

Q &A

Conclusions et étapes suivantes

 

 

Pour des informations générales, voir ici.

Si votre ville souhaite y participer, veuillez nous contacter à l’adresse CNECT-C3@ec.europa.eu.

Téléchargements

B2G WS2 - Barcelona use cases
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B2G WS2 - Lisbon use cases (small)
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B2G WS2 - Pilsen B2G mobility data
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B2G Workshop 2 - Workshop report final
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