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Il y a une demande croissante de technologie numérique et d’outils, de services et de solutions plus innovants. Ils dépendront de la disponibilité de connexions plus rapides, plus fiables et riches en données. Les règles proposées soutiendront l’objectif de la décennie numérique à l’horizon 2030 en matière de connectivité, qui vise à garantir à tous, dans l’ensemble de l’UE, l’accès à une connectivité Gigabit rapide et à des données mobiles rapides d’ici 2030.
Le Conseil a examiné la directive de 2014 sur la réduction des coûts du haut débit et a présenté la loi sur l’infrastructure gigabit à sa place. La nouvelle loi actualisera les règles afin de garantir un déploiement plus rapide, moins coûteux et plus simple des réseaux Gigabit et de relever les principaux défis qui entravent le déploiement du réseau: procédures coûteuses et lourdes pour le déploiement du réseau.
Le projet de loi sur l’infrastructure gigabit vise à:
- réduire et simplifier les procédures permettant aux opérateurs d’accéder à l’infrastructure physique existante, en leur permettant de réutiliser l’infrastructure pour un déploiement plus rapide du réseau
- réduire les délais d’octroi de permis et de règlement des différends
- assurer une meilleure coordination des travaux de génie civil entre les opérateurs de communications électroniques et les opérateurs d’autres réseaux tels que le gaz, l’eau, l’électricité et les transports.
- mettre en place des procédures administratives numérisées pour les opérateurs déployant des réseaux gigabits
- apportez de la fibre à l’intérieur de chaque bâtiment neuf ou fortement rénové
Les règles révisées s’appuieront sur la directive sur la réduction des coûts du haut débit, qui reste en vigueur jusqu’à ce que les colégislateurs adoptent la loi sur les infrastructures de gigabit:
Octroi de permis
La pose de câbles en fibre peut s’avérer fastidieuse et coûteuse. En mettant en place un point d’information unique, les opérateurs peuvent accéder à toutes les informations et procédures pertinentes et soumettre des demandes de travaux publics en vue du déploiement de réseaux de communication à haut débit. En tout état de cause, à moins que le droit national n’en dispose autrement, toute décision d’autorisation devrait être prise dans un délai de quatre mois, sauf circonstances exceptionnelles, à compter de la réception d’une demande d’autorisation complète. Tout refus devrait être justifié sur la base de critères objectifs, transparents, non discriminatoires et proportionnés.
Coordination des travaux publics
Les règles permettent aux fournisseurs de réseaux de coordonner les travaux de génie civil, ce qui crée de plus grandes possibilités de déploiement partagé entre les secteurs, ainsi qu’au sein du secteur des communications électroniques.
Afin de faciliter la coordination, tout opérateur de réseau devrait mettre à disposition, sur demande écrite spécifique, ou par l’intermédiaire d’un point d’information unique ou d’autres moyens accessibles au public, les informations minimales suivantes relatives à ses travaux de génie civil en cours ou prévus:
- L’emplacement et le type d’œuvres
- les éléments de réseau impliqués
- la date de début et la durée estimées des travaux, et
- un point de contact
Des obligations supplémentaires s’appliquent aux gestionnaires de réseau pour les projets financés en totalité ou en partie par des moyens publics: ces opérateurs doivent répondre à toute demande raisonnable de coordination des travaux, à condition qu’elle n’entraîne pas de surcoûts, qu’elle n’entrave pas le contrôle de la coordination des travaux et que la demande soit déposée en temps utile.
Accès à l’infrastructure physique existante
L’accès à l’infrastructure physique existante minimise les coûts et accélère le déploiement des réseaux à grande vitesse. Il peut également bénéficier aux entreprises permettant des économies significatives par rapport à l’excavation à nouveau.
Conformément à la directive, les opérateurs de réseau (communications électroniques, services publics d’énergie, etc.) doivent donner accès à leurs infrastructures physiques (par exemple, conduits, trous d’homme, armoires, poteaux) aux fournisseurs de réseau qui déploient le haut débit à haut débit dans des conditions équitables et raisonnables, y compris le prix.
Pour ce faire de manière transparente, les fournisseurs de réseau ont le droit d’accéder à un minimum d’informations, sur demande, concernant:
- emplacement et itinéraire
- type et utilisation actuelle de l’infrastructure et
- un point de contact.
Ces informations devraient être mises à disposition par les opérateurs de réseau sur demande, s’ils ne sont pas déjà disponibles par l’intermédiaire du point d’information unique, et par les organismes du secteur public détenant ces informations. Les États membres peuvent également exiger de ces organismes du secteur public qu’ils mettent ces informations à disposition par l’intermédiaire du point d’information unique. Toutefois, si l’accès à ces informations pourrait causer un problème de sécurité, les États membres peuvent limiter l’accès.
Infrastructures à l’intérieur des bâtiments
Les règles garantissent une infrastructure physique accessible et prête à grande vitesse dans tous les bâtiments nouvellement construits et largement rénovés. Cela réduit les coûts et les perturbations de devoir déployer cette infrastructure à un stade ultérieur.
Pour atteindre cet objectif, les bâtiments qui délivrent des permis doivent être équipés:
- les infrastructures physiques de construction jusqu’au point de terminaison du réseau, telles que les mini-duits capables d’héberger des réseaux à haut débit, et
- pour les immeubles à logements multiples, un point d’accès facile d’accès pour les fournisseurs de réseaux publics de communications qui souhaitent mettre fin à leurs réseaux dans les locaux de l’abonné
Une fois qu’un bâtiment atteint ces normes, il est admissible à recevoir l’étiquette volontaire «prêt à large bande». Des exemptions peuvent être accordées pour certains types de bâtiments (militaires, monuments) ou pour certains coûts.
Tout fournisseur de réseau a le droit d’accéder à toute infrastructure physique dans le bâtiment dans des conditions équitables et non discriminatoires, si la duplication est techniquement impossible ou économiquement inefficace.
Pour les bâtiments non équipés d’une infrastructure intégrée prête à être rapide, les fournisseurs de réseau peuvent mettre fin à son réseau dans les locaux de l’abonné sous réserve de l’accord de l’abonné et à condition qu’il minimise l’impact sur la propriété de tiers.
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