European Broadband Competence Offices Network Support Facility / EC
Cet événement a réuni des parties prenantes de toute l’Europe et d’ailleurs (à savoir l’Ukraine, la Macédoine du Nord et le Kosovo). La première partie de la session a été conduite par Thomas Küpper, chargé de mission pour les câbles sous-marins et le haut débit à la DG Connect, et a commencé par une référence au discours de la présidente von der Leyen en 2021, au cours duquel elle a souligné la nécessité de renforcer la connectivité stratégique au sein de l’Union européenne (UE) grâce aux partenariats «Global Gateway». Investir dans des passerelles mondiales numériques sera essentiel pour garantir que tous les territoires de l’Union sont connectés, au sein des États membres, entre les États membres et avec des pays tiers dans le monde entier.
La discussion s’est ensuite concentrée sur le programme numérique du MIE, qui a été officiellement adopté à l’hiver 2021 afin de soutenir les investissements dans les réseaux dorsaux, y compris les câbles sous-marins, et les réseaux 5G, entre autres actions centrales.
Pour le premier appel «Backbone Connectivity for Digital Global Gateways», clôturé le 20avril 2022, 25 propositions ont été reçues (11 pour des travaux et 14 pour des études). Étant donné que le contrôle de la propriété est en cours, les résultats seront publiés immédiatement après sa conclusion.
Quant au deuxième appel, il devrait être ouvert en octobre et clôturé début 2023. De plus amples informations, une fois confirmées, seront disponibles sur le portail «Financement et appels d’offres» de l’UE.
La deuxième partie du webinaire était dirigée par Karina Marcus, de l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique (HaDEA). Sa présentation se concentre sur les retours d’information reçus au cours du premier appel à propositions, ainsi que sur les enseignements tirés.
Parmi les principaux défis auxquels les demandeurs sont confrontés dans le cadre de l’appel 1, ils ont cité les éléments suivants:
- Difficultés à soumettre les annexes
- Nécessité de mieux différencier les travaux des études
- Nécessité de clarifier l’éligibilité des participants et les coûts
- Difficulté à comprendre les taux de financement
- Nécessité de mieux décrire le contenu de l’action
Des conseils utiles ont également été fournis pour maximiser le nombre de parties prenantes qui ont mené à bien le processus de candidature pour l’appel 2. Il s’agissait, entre autres points, d’une description claire du champ d’application et des objectifs du plan de travail, de la soumission de toutes les annexes obligatoires (comme indiqué à la section 5 du document de l’appel) et d’une compréhension claire des critères d’éligibilité («seules les entités établies et contrôlées dans l’UE peuvent participer»).