Téléchargeables sur le centre de transparence, les documents montrent que les signataires déploient de nouveaux efforts pour améliorer la transparence et fournir des données pertinentes. S’étant engagé à rendre compte tous les six mois, il s’agit de la première série de rapports couvrant une période complète d’un semestre.
Věra Jourová, vice-présidente chargée des valeurs et de la transparence, a déclaré:
La désinformation reste l’un des plus grands risques pour l’espace démocratique européen de l’information, y compris celle liée à la guerre menée par la Russie en Ukraine et aux élections. Alors que les Européens se prépareront à se diriger vers les bureaux de vote en 2024, tous les acteurs doivent participer à la lutte contre la désinformation en ligne et l’ingérence étrangère afin de protéger notre débat en ligne. Le code s’avère être un exercice utile, mais nous devons tous faire plus. J’appelle à ce que les plateformes s’engagent pleinement à appliquer les engagements qu’elles ont pris au titre du code afin de contribuer à garantir la résilience de la démocratie.
M. Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, a ajouté:
L’intégrité des élections est l’une de nos priorités pour l’application de la législation sur les services numériques, car nous entrons dans une période électorale en Europe. Dans le cadre de cet exercice, nous nous appuyons sur notre expertise interne, développée au fil des ans également grâce à l’expérience acquise avec le code de bonnes pratiques contre la désinformation. Les rapports publiés aujourd’hui fournissent des informations importantes sur la manière dont les plateformes luttent contre la désinformation en ligne et serviront de base à notre évaluation des mesures mises en place pour se conformer à la législation sur les services numériques.
Les rapports montrent que les plateformes améliorent la fourniture de données plus détaillées et plus intéressantes, comblant certaines lacunes en matière de données. Toutefois, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour fournir des données plus ciblées, plus complètes et plus pertinentes. En outre, les signataires ont fait état des efforts qu’ils déploient pour fournir des garanties concernant les nouveaux systèmes et fonctionnalités d’IA génératifs sur leurs services. Les rapports comprennent également un chapitre consacré à la désinformation liée à l’Ukraine. La prochaine série, attendue début 2024, comportera un chapitre spécifique sur la lutte contre la désinformation autour des élections.
Les rapports s’accompagnent d’un nouvel ensemble initial d’ indicateurs structurels, qui fournissent des informations supplémentaires sur la désinformation sur les plateformes en ligne et sur l’incidence du code sur la réduction de sa propagation. La Commission attend des signataires qu’ils poursuivent leurs travaux en élargissant et en affinant les rapports à l’avenir.
- De plus amples informations sur les rapports sont disponibles dans le digibyte: LeCode de bonnes pratiques contre la désinformation; de nouveaux rapports sont disponibles au centre de transparence.
- Déclaration à la presse de la vice-présidente Jourova sur la réunion avec le code de bonnes pratiques relatif aux signataires de la désinformation
- Code de bonnes pratiques contre la désinformation