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Press release | Publication

Le Code de bonnes pratiques contre la désinformation; Le nouveau centre de transparence fournit pour la première fois des informations et des données sur la désinformation en ligne

Les signataires du code de bonnes pratiques contre la désinformation de 2022, y compris toutes les grandes plateformes en ligne (Google, Meta, Microsoft, TikTok, Twitter), ont lancé cette semaine le nouveau centre de transparence et publié pour la première fois les rapports de référence sur la manière dont ils mettent en pratique les engagements pris par le code.

slide showing a search box with text Transparency Centre and above a title saying Code of Practice on Disinformation

European Commission

Le nouveau centre pour la transparence garantira la visibilité et la responsabilité des efforts déployés par les signataires pour lutter contre la désinformation et la mise en œuvre des engagements pris au titre du code en disposant d’un répertoire unique où les citoyens, les chercheurs et les ONG de l’UE peuvent accéder aux informations en ligne et les télécharger.

Pour la première fois avec ces rapports de référence, les plateformes fournissent des informations et de vastes données initiales telles que: le montant des recettes publicitaires versées aux acteurs de la désinformation a été évité; nombre ou valeur des publicités politiques acceptées et étiquetées ou rejetées; les cas de manipulation détectés (c’est-à-dire la création et l’utilisation de faux comptes); et des informations sur l’impact de la vérification des faits; et au niveau des États membres.

Věra Jourová, vice-présidente chargée des valeurs et de la transparence, a déclaré: 

La publication des premiers rapports du code de lutte contre la désinformation remanié constitue une étape importante dans la lutte contre la désinformation et je suis heureux de voir comment la plupart des signataires, grands et petits, s’engagent. Je suis heureux de voir pour la première fois rendre compte au niveau national, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires en ce qui concerne l’accès des chercheurs aux données. Nous devons disposer d’une plus grande transparence et nous ne pouvons pas nous appuyer uniquement sur les plateformes en ligne pour la qualité des informations. Elles doivent pouvoir faire l’objet d’une vérification indépendante. Je suis déçu de constater que le rapport Twitter est à la traîne par rapport aux autres et je m’attends à un engagement plus sérieux à l’égard des obligations qui leur incombent en vertu du code. La Russie est également engagée dans une véritable guerre de désinformation et les plateformes doivent assumer leurs responsabilités.

Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, a déclaré:

Les rapports publiés aujourd’hui marquent une étape dans la lutte contre la désinformation en ligne. Il n’est pas surprenant que le degré de qualité varie considérablement en fonction des ressources que les entreprises ont allouées à ce projet. Il est dans l’intérêt de tous les signataires de respecter leur engagement de mettre pleinement en œuvre le code de bonnes pratiques contre la désinformation, en prévision des obligations découlant de la législation sur les services numériques. En donnant pleinement accès aux rapports publiés aujourd’hui, le Centre pour la transparence donne à tous, y compris aux chercheurs et aux ONG, l’occasion de se pencher sur les données disponibles et de plaider en faveur de l’amélioration continue et de l’obligation de rendre des comptes.

Tous les signataires ont présenté leurs rapports dans les délais, en utilisant un modèle de rapport harmonisé convenu afin de tenir compte de tous les engagements et mesures auxquels ils ont souscrit. Toutefois, cela n’est pas tout à fait le cas pour Twitter, dont le rapport manque de données et ne contient aucune information sur les engagements pris pour donner plus de pouvoir à la communauté chargée de la vérification des faits. La prochaine série de rapports des principaux signataires des plateformes en ligne est prévue pour juillet, fournissant de plus amples informations sur la mise en œuvre du code et des données plus stables couvrant 6 mois.

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