Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique, a déclaré:
En ce qui concerne l’intelligence artificielle, la confiance est un impératif, et non une belle à avoir. En adoptant ces règles qui feront date, l’UE prend l’initiative d’élaborer de nouvelles normes mondiales qui garantiront que l’IA soit digne de confiance. En établissant les normes, nous pouvons ouvrir la voie à une technologie éthique dans le monde entier, tout en préservant la compétitivité de l’UE. À l’épreuve du temps et propice à l’innovation, nos règles interviendront là où cela est strictement nécessaire: lorsque la sécurité et les droits fondamentaux des citoyens de l’Union sont en jeu.
Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, s’est exprimé en ces termes:
L’IA est un moyen, et non une fin. Elle existe depuis plusieurs décennies, mais ses capacités se sont considérablement développées avec l’accroissement de la puissance de calcul. Cela offre un énorme potentiel dans des secteurs aussi divers que la santé, les transports, l’énergie, l’agriculture, le tourisme ou la cybersécurité. Cela comporte aussi un certain nombre de risques. Les propositions présentées aujourd’hui visent à renforcer la position de l’Europe en tant que pôle mondial d’excellence en matière d’IA, du laboratoire au marché, à veiller à ce que l’IA en Europe respecte nos valeurs et nos règles, et à exploiter le potentiel de l’IA à des fins industrielles.