La première partie examine l’utilisation potentielle des nouvelles technologies pour améliorer la gestion des données liées aux contenus protégés par le droit d’auteur par les secteurs créatifs européens, en particulier dans l’environnement en ligne. Elle répertorie les initiatives en cours, recense les défis en matière de gestion des données dans les secteurs de la création et passe en revue le rôle de la technologie dans la gestion des droits, l’octroi de licences, ainsi que la collecte et la distribution de la rémunération. Il recense également des moyens de sensibiliser à l’importance des (méta) données et d’accroître l’interopérabilité entre les secteurs.
La deuxième partie présente l’utilisation de solutions d’intelligence artificielle dans quatre secteurs créatifs (arts visuels, musique, audiovisuel et cinéma, jeux), avant d’étudier d’éventuelles questions juridiques émergentes liées à l’interaction avec le cadre juridique du droit d’auteur. Il montre que le recours à ces solutions augmente, même si le degré d’adoption des solutions d’IA varie considérablement d’un secteur à l’autre. Pour plus de discussion, l’étude examine différentes pistes pour aborder ces questions sous deux angles: les entrées et les sorties de la chaîne de production de l’IA.
L’étude a été réalisée par Technopolis Group, Philippe Rixhon Associates, UCLouvain, Crowell &Moring et l’IMC University of Applied Sciences Krems, à la demande de la direction générale des réseaux de communication, du contenu et des technologies de la Commission européenne (DG CNECT).
L’étude complète une autre étude sur les défis et les possibilités de l’intelligence artificielle dans les secteurs de la culture et de la création, qui examine les possibilités commerciales plus pratiques.