En octobre 2018, des représentants des plateformes en ligne, des entreprises technologiques de premier plan et des acteurs du secteur de la publicité se sont mis d’accord sur un code de bonnes pratiques d’autorégulation visant à lutter contre la propagation de la désinformation en ligne.
Avec le code de bonnes pratiques contre la désinformation de 2018, l’industrie a accepté, pour la première fois dans le monde entier et sur une base volontaire, des normes d’autorégulation pour lutter contre la désinformation. Le code de bonnes pratiques de 2018 visait à atteindre les objectifs fixés dans la communication de la Commission présentée en avril 2018 en fixant 21 engagements dans différents domaines, de la transparence de la publicité politique à la démonétisation des responsables de la désinformation.
Le code de bonnes pratiques a été signé en octobre 2018 par les plateformes en ligne Facebook, Google, Twitter et Mozilla, ainsi que par les annonceurs et d’autres acteurs du secteur de la publicité. Microsoft a adhéré en mai 2019, tandis que TikTok a signé le code en juin 2020.
Suivi de l’impact du code de 2018
Les plateformes en ligne et les associations professionnelles représentant le secteur de la publicité ont présenté, en janvier 2019, un rapport de base exposant l’état d’avancement des mesures prises pour respecter leurs engagements au titre du code de bonnes pratiques contre la désinformation.
Entre janvier et mai 2019, la Commission européenne a effectué un suivi ciblé de la mise en œuvre des engagements pris par Facebook, Google et Twitter, avec une importance particulière pour l’intégrité des élections au Parlement européen.
Un rapport d’autoévaluation des signataires a été publié en octobre 2019 après un an de mise en œuvre du code. Les autoévaluations ont mis en évidence des efforts complets déployés par les signataires pour mettre en œuvre leurs engagements sur une période de 12 mois.
La Commission a publié son évaluation du code en septembre 2020. L’évaluation a montré que le code fournissait un cadre précieux pour un dialogue structuré entre les plateformes en ligne et garantissait une plus grande transparence et une plus grande responsabilité en ce qui concerne leurs politiques en matière de désinformation. Elle a également donné lieu à des actions concrètes et à des changements politiques de la part des parties prenantes concernées afin de contribuer à lutter contre la désinformation.
Le cadre du code s’est également révélé très utile pour surveiller et garantir la responsabilité des actions des signataires visant à limiter l’impact de la désinformation liée à la COVID-19. Toutefois, l’évaluation a également révélé un ensemble de lacunes et de lacunes importantes. Dans ce contexte, la Commission a publié, en mai 2021, des orientations sur le renforcement du code, dans lesquelles elle indique comment les signataires devraient remédier aux lacunes constatées.
Vers un code renforcé pour 2022
L’Assemblée regroupant les signataires du code et les nouveaux signataires disposés à souscrire et à prendre des engagements au titre du nouveau code s’est réunie le 8 juillet 2021 pour entamer le processus. L’Assemblée a approuvé un vade-mecum qui a façonné l’organisation et le fonctionnement du processus de renforcement du code. Elle a également lancé un appel conjoint à manifestation d’intérêt destiné à un large éventail de parties prenantes, invitant les parties intéressées à manifester leur intérêt à devenir signataires et à participer à l’élaboration du code renforcé.
Les signataires ont publié un code de bonnes pratiques renforcé le 16 juin 2022.
Autres versions linguistiques du code de bonnes pratiques contre la désinformation de 2018
BG AFIN D’ OBTENIR L’ ADHÉSION DE L’ ESPAGNE ET DE L’ ESPAGNE, D’ UNE PART, ET D’ AUTRE PART,