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Protection des mineurs dans le cadre de la directive SMA

La directive sur les services de médias audiovisuels (directive SMA) contient des règles spécifiques visant à protéger les mineurs contre les services audiovisuels inappropriés de médias à la demande.

L’approche générale d’un système de réglementation graduelle de la directive «Services de médias audiovisuels» s’applique également à la protection des mineurs. Moins le contrôle d’un spectateur a et plus le contenu spécifique nuisible pourrait l’être, plus les restrictions s’appliquent. Les règles de la présente directive sont complétées par la recommandation de 1998 et la recommandation de 2006 sur la protection des mineurs et de la dignité humaine.

La directive SMA tient compte du fait que la protection des mineurs doit toujours être équilibrée avec d’autres valeurs importantes d’une société démocratique comme la liberté d’expression et ne peut pas fonctionner sans responsabilité parentale.

La Commission a également publié une communication spécifique sur les jeux vidéo.

Protection des mineurs dans le cadre de la radiodiffusion télévisuelle ou des services linéaires

Type de contenu Restrictions Plus de détails
Contenu susceptible de nuire aux mineurs Interdiction totale
Article 27, paragraphe 1
uniquement disponible d’une manière que les mineurs n’entendent pas ou ne voient pas ce contenu (article 12)
Contenu susceptible de porter atteinte aux mineurs Aucune restriction veiller à ce que les mineurs dans le domaine de la transmission n’entendent pas ou ne voient normalement pas ces émissions par cryptage ou par d’autres mesures (article 27, paragraphes 2 et 3)

Contenu susceptible de porter gravement atteinte aux mineurs

  • Les contenus susceptibles de porter gravement atteinte aux mineurs ne doivent être inclus dans aucun programme, ce qui signifie une interdiction totale.
  • Les programmes qui «peuvent nuire gravement» au développement des mineurs contenant de la pornographie ou de la violence gratuite sont interdits.
  • Les programmes qui pourraient tout simplement être «nocifs» pour les mineurs ne peuvent être transmis que s’il est assuré que les mineurs ne les entendront pas ou ne les verront normalement pas. Cela peut être fait en sélectionnant l’heure de la diffusion ou par toute mesure technique telle que le chiffrement.
  • Lorsque les programmes nuisibles ne sont pas chiffrés, ils doivent être précédés d’un avertissement acoustique ou d’un symbole visuel clairement identifiable tout au long de leur durée.

Contenu susceptible de porter atteinte aux mineurs

Ce contenu doit être assuré, en sélectionnant l’heure de l’émission ou par toute mesure technique (par exemple, le cryptage), que les mineurs dans le domaine de la transmission n’entendront pas ou ne verront normalement pas ces émissions. 

Protection des mineurs dans les services à la demande ou non linéaires

Les programmes qui «peuvent nuire gravement» au développement des mineurs sont autorisés dans les services à la demande, mais ils ne peuvent être mis à disposition que de manière à ce que les mineurs ne les entendent ni ne les voient normalement. Cela pourrait se faire en utilisant des codes PIN ou d’autres systèmes de vérification de l’âge plus sophistiqués. Il n’y a pas de restrictions pour les programmes qui pourraient simplement être «nocifs».

Comment se plaindre d’un programme?

La Commission européenne ne suit pas les programmes sur une base individuelle, mais plutôt les performances des États membres en général. Par conséquent, le ou les régulateurs des médias de l’État membre compétent sont compétents pour le suivi des plaintes individuelles. S’il n’est pas clair quel État membre est compétent ou si un citoyen ne parle pas la langue de l’État membre compétent, il peut également contacter directement le régulateur des médias de son propre État membre. Les régulateurs sont tenus de coopérer les uns avec les autres, en particulier dans les affaires transfrontalières.

Contexte

La directive oblige la Commission à présenter une étude sur les avantages et les inconvénients d’autres mesures visant à faciliter le contrôle par les parents des émissions regardées par leurs enfants, telles que les filtres et les systèmes de notation.

La directive SMA est complétée par les recommandations de 1998 qui ont été le premier instrument juridique concernant le contenu des services audiovisuels et d’information en ligne et les recommandations de 2006 sur la protection des mineurs et de la dignité humaine.

Informations utiles

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Directive sur les services de médias audiovisuels: la Commission saisit la Cour de justice de l'Union européenne d'un recours contre cinq États membres

La Commission européenne a décidé aujourd'hui de saisir la Cour de justice de l'Union européenne d'un recours contre la Tchéquie [INFR 2020/0510], l'Irlande [INFR 2020/0531], la Roumanie [INFR 2020/0555], la Slovaquie [INFR 2020/0563] et l'Espagne [INFR 2020/0521] pour défaut de transposition de la directive révisée sur les services de médias audiovisuels («directive SMA», directive (UE) 2018/1808), avec une demande d'infliger des sanctions financières conformément à l'article 260, paragraphe 3, du TFUE.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE |
Médias audiovisuels: La Commission demande aux États membres de transposer intégralement les règles de l’UE concernant les contenus audiovisuels

Cette semaine, la Commission européenne a adressé un avis motivé à la Tchéquie, à l’Estonie, à l’Irlande, à l’Espagne, à la Croatie, à l’Italie, à Chypre, à la Slovénie et à la Slovaquie pour défaut d’information sur la mise en œuvre de la directive «Services de médias audiovisuels» (directive SMA) dans leur législation nationale. Les nouvelles règles s’appliquent à tous les médias audiovisuels, tant les émissions télévisées traditionnelles que les services à la demande, ainsi que les plateformes de partage de vidéos. Elles visent à créer un cadre réglementaire adapté à l’ère numérique

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