La révision de la directive sur les services de médias audiovisuels (AVMSD) a été proposée par la Commission et a fait l’objet d’intenses négociations entre les colégislateurs. Le Parlement européen a adopté un rapport sur la fourniture de services de médias audiovisuels. Le Conseil a adopté la directive SMA révisée en 2018, complétant le processus législatif. LesÉtats membres avaient jusqu’en septembre 2020 pour transposer la directive SMA dans leur législation nationale.
Quelles sont les nouveautés de la directive SMA révisée?
La directive SMA révisée offre de nombreux nouveaux éléments:
- Un principe renforcé du pays d’origine, avec plus de clarté sur les règles des États membres applicables, des procédures de dérogation harmonisées pour les radiodiffuseurs de télévision et les prestataires de services à la demande et des possibilités de dérogation en cas de problèmes de sécurité publique et de risques graves pour la santé publique.
- Une extension de certaines règles audiovisuelles aux plateformes de partage de vidéos et aux services de médias sociaux.
- Une meilleure protection des mineurs contre les contenus préjudiciables dans le monde en ligne, notamment en renforçant la protection des services de vidéo à la demande.
- Renforcement de la protection de la télévision et de la vidéo à la demande contre l’incitation à la violence ou à la haine et la provocation publique à commettre des infractions terroristes.
- Obligations accrues de promotion des œuvres européennes pour les services à la demande.
- Plus de flexibilité dans la publicité télévisée, permettant aux radiodiffuseurs de choisir plus librement quand diffuser des publicités tout au long de la journée. La limite globale est fixée à 20 % du temps de diffusion entre 6h00 et 18h00, la même part étant autorisée pendant les heures de grande écoute (de 18h00 à minuit).
- Renforcement des dispositions visant à protéger les enfants contre les communications commerciales audiovisuelles inappropriées. Les plateformes de partage de vidéos doivent également respecter certaines obligations pour les communications commerciales.
- Indépendance des régulateurs audiovisuels.
Contexte
Le paysage médiatique a radicalement changé au cours des dix dernières années. Au lieu de s’asseoir devant la télévision familiale, des millions d’Européens regardent désormais du contenu en ligne sur différents appareils mobiles.
En mai 2016, la Commission a proposé une directive révisée sur les services de médias audiovisuels qui incluait une nouvelle approche pour les plateformes en ligne diffusant des contenus audiovisuels. L’actuelle directive de l’UE sur les services de médias audiovisuels régit la coordination à l’échelle de l’UE de la législation nationale sur tous les médias audiovisuels.
La Commission européenne a organisé une consultation publique afin de recueillir l’avis de toutes les parties intéressées sur la manière de rendre le paysage européen des médias audiovisuels adapté à l’ère numérique. Le document est disponible dans toutes les langues de l’UE.
Afin de relever d’autres défis au fonctionnement du marché intérieur des médias, la Commission a présenté une proposition de loi européenne sur la liberté des médias en septembre 2022. L’une des mesures proposées est la transformation du groupe des régulateurs européens pour les services de médias audiovisuels (ERGA) créé dans le cadre de la directive SMA en un nouveau conseil européen des services de médias.
Dernières nouvelles
Contenu associé
Vue d’ensemble
De nos jours, nous pouvons regarder nos programmes préférés non seulement à la télévision, mais aussi en ligne. Ces spectacles sont soumis aux règles du marché unique.
Aller plus loin
Le comité de contact suit la mise en œuvre de la directive SMA et l’évolution de la situation dans le secteur et constitue un forum d’échange de vues.
Vous trouverez sur cette page une liste des régulateurs de l’Union européenne dans le domaine des services de médias audiovisuels.
Rapports sur l’application de la directive sur les services de médias audiovisuels (AVMSD) et sur la promotion et la distribution d’œuvres européennes et de production indépendante
Le groupe des régulateurs européens pour les services de médias audiovisuels conseille la Commission sur la mise en œuvre de la directive sur les services de médias audiovisuels (AVMSD).
La Commission veille à ce que la directive soit mise en œuvre par les États membres et respectée par les fournisseurs de services de médias audiovisuels.
La directive sur les services de médias audiovisuels (directive SMA) contient des règles spécifiques visant à protéger les mineurs contre les services audiovisuels inappropriés de médias à la demande.
La directive sur les services de médias audiovisuels (directive SMA) régit les communications commerciales telles que la promotion de biens et de services dans le monde audiovisuel.
La directive sur les services de médias audiovisuels vise à renforcer l’industrie audiovisuelle européenne en réglementant la promotion et la distribution des œuvres audiovisuelles.
La directive sur les services de médias audiovisuels (directive SMA) veille à ce que les services de médias dans les juridictions des États membres contribuent à l’égalité et à l’accessibilité.
Tels sont les principes de la réglementation des services de médias audiovisuels au niveau européen.
À lire également
La transformation du paysage des médias audiovisuels offre le potentiel de nouvelles expériences et opportunités. Il nous pose également de nombreuses questions.
Les accords internationaux et les contraintes dans le secteur audiovisuel jouent un rôle important dans la manière dont l’UE et les États membres développent la politique audiovisuelle.
Le volet MEDIA du programme «Europe créative» est conçu pour soutenir les industries cinématographiques européennes et autres industries audiovisuelles.
Le Forum européen du film est une plate-forme pour un dialogue structuré entre les décideurs politiques et les parties prenantes du secteur audiovisuel.
Le plan d’action pour les médias et l’audiovisuel (MAAP) vise à stimuler les médias européens et à contribuer au maintien de l’autonomie culturelle et technologique européenne dans le cadre de la décennie numérique.