Skip to main content
Bâtir l’avenir numérique de l’Europe

Données ouvertes

Les données ouvertes librement et largement accessibles constituent une ressource précieuse pour alimenter la valeur économique et sociétale. La directive sur les données ouvertes et la réutilisation des informations du secteur public garantit la transparence des pouvoirs publics et une concurrence loyale pour les parties prenantes intéressées à réutiliser les données du secteur public.

    Autocollants qui lisent «données ouvertes»

Dans l’UE, le secteur public est l’un des plus exigeants en données en termes de quantité de données qu’il génère, collecte et paie. Il s’agit notamment de données météorologiques, d’informations géographiques, de statistiques, dedonnées de projets de recherche financés par des fonds publics et de livres de bibliothèque numérisés. Les données publiques «ouvertes» désignent les informations du secteur public (ISP) accessibles et réutilisables, de préférence sans restrictions.

Permettre la réutilisation des données du secteur public à d’autres fins, y compris commerciales, peut:

  • favoriser la croissance économique et l’innovation par le développement de nouveaux produits et services;
  • contribuer à relever les défis de sociétégrâce à des solutions innovantes, telles que les soins de santé et les transports;
  • renforcer l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes et accroître l’efficacité des administrations publiques;
  • devenir un atout essentiel pour le développement de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle (IA), qui nécessite le traitement de grandes quantités de données de haute qualité;
  • favoriser la participation des citoyens à la vie politique et sociale et accroître la transparence du gouvernement.

Ladirective actuellesur les données ouvertes et la réutilisation des informations du secteur public,également connue sous le nom de directive sur les données ouvertes, est entrée en vigueur le 16 juillet 2019, remplaçant la directive ISP de 2003. Il s’appuie sur deux volets clés du marché intérieur: transparence et concurrence loyale.

Les pays de l’UE étaient tenus de transposer la directive sur les données ouvertes au plus tard le 16 juillet 2021. Les mesures nationales de transposition communiquées par les États membres sont disponibles ici.

En vertu de ces règles:

  • Les donnéesdu secteur public qui sont accessibles en vertu des lois nationales sur la liberté de l’information sont en principe disponibles pour être réutilisées. Les organismes du secteur public ne devraient pas facturer plus que le coût marginal de la réutilisation de leurs données, sauf dans des cas très limités. Cela permet à un plus grand nombre de PME et de startups d’entrer sur de nouveaux marchés en développant des produits et des services basés sur les données.
  • Une attention particulière est accordée aux ensembles de données de grande valeur, dont la réutilisation présente des avantages significatifs pour la société et l’économie. Ces ensembles de données doivent être disponibles gratuitement, dans des formats lisibles par machine, via des API et des téléchargements en masse. Dans les limites du champ d’applicationthématique figurant à l’annexe de la directive, et avec l’aide d’un comité composé dereprésentants des pays de l’UE, la Commission a adopté une liste d’ensembles de données spécifiques de grande valeur.
  • Plus de données en temps réel, disponibles via les API, peuvent permettre aux entreprises, en particulier aux startups, de créer des produits et services innovants, tels que des applications de mobilité.
  • Les entreprises publiques des secteurs des transports et des services publics génèrent des données précieuses lorsqu’elles fournissent des services d’intérêt général. Lorsqu’ils mettent à disposition de telles données, ils doivent respecter les principes de transparence, de non-discrimination et de non-exclusivité et utiliser des formats de données et des méthodes de diffusion appropriés. Ils peuvent encore fixer des frais raisonnables pour recouvrer les coûts de production des données et de leur mise à disposition en vue de leur réutilisation.
  • Certains organismes publics concluent des accords de données complexes avec des entreprises privées, ce qui peut conduire à un «blocage» des informations du secteur public par quelques partenaires privés. La directive prévoit des garanties visant à renforcer la transparence et à limiter ces accords.
  • La directive couvre également les données de recherche financées par des fonds publics: Les pays de l’UE doivent élaborer des politiques d’accès ouvert pour ces données, en garantissant des règles harmonisées pour leur réutilisation lorsqu’elles sont rendues accessibles par l’intermédiaire de référentiels.

La Commission donne l’exemple, avec uncadre juridiquesolide pour la réutilisation de ses propres données, complété par leportail officiel de données européennesfinancé par l’UEDes ensembles de données provenant des États membres de l’UE et des institutions et agences de l’UE sont disponibles sur le portail, ainsi que du matériel de formation sur la réutilisation des données ouvertes et une base de données d’études de recherche et d’exemples de réussite.

Contexte

En 2003, la Commission européenne a mis en place un cadre juridique pour la réutilisation des informations du secteur public (ISP), qui a ensuite été révisé par la directive 2013/37/UE. L’étude à l’appui del’analysed’ impact pour le réexamen de la directivede 2003prévoit que la valeur économique directe totale de l’ISP passera de 52 milliards d’euros en 2018 (UE27 et Royaume-Uni) à 194 milliards d’euros en 2030.

La directive de 2013 se concentre sur les aspects économiques de la réutilisation de l’information, tandis que la question de savoir quelles informations devraient être rendues publiques est principalement abordée au niveau des États membres dans la législation sur la liberté de l’information.

La Commission a procédé à un réexamen de la directive ISP, sur la base d’une consultation publique, d’une évaluation approfondie de la directive ISP et d’une analyse d’impact. L’actuelle directive sur les données ouvertes et la réutilisation des ISP, adoptée et publiée le 20 juin 2019, est le résultat de ce processus.

Les principaux changements par rapport à la directive ISP se sont concentrés sur:

  • réduire les barrières à l’entrée sur le marché, en particulier pour les PME, en limitant les exceptions qui permettent aux organismes publics de facturer des coûts de diffusion plus que marginaux pour la réutilisation de leurs données;
  • accroître la disponibilité des données en incluant de nouveaux types de données publiques et financées par des fonds publics dans le champ d’application de la directive. Il s’agit notamment des données détenues par des entreprises publiques dans les secteurs des services publics et des transports, ainsi que des données de recherche financées par des fonds publics;
  • réduire au minimum le risque d’avantage excessif de premier passage, qui favorise les grandes entreprises et limite les réutilisations potentielles des données, en exigeant un processus transparent pour les accords public-privé en matière de données;
  • stimuler les opportunités d’affaires en favorisant la diffusion dynamique des données via les API.

Dernières nouvelles

Contenu associé

Vue d’ensemble

Données

Les données sont partout et se développent à un rythme sans précédent. La Commission a élaboré une stratégie européenne en matière de données pour nous aider à tirer parti de ses avantages.

Aller plus loin

Portails de données ouvertes

Les portails de données ouvertes facilitent l’accès aux informations du secteur public et leur réutilisation. Ils peuvent contribuer à encourager l’utilisation transfrontalière de données réutilisables en Europe.

À lire également